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Le papillomavirus, un danger dès les premiers rapports

Vie de la Mutuelle | Publié le 06 mars 2024

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La recherche de plaisir n’écarte pas les dangers ! Depuis octobre, une campagne de vaccination a débuté dans les collèges. Pourquoi cela concerne-t-il les ados, avant leur entrée dans la vie sexuelle ? Pourquoi cela concerne-t-il à la fois les filles et les garçons ?

Le papillomavirus humain (HPV) est une infection particulièrement contagieuse qui cause de nombreux cancers, dont 99 % des cancers du col de l’utérus. 70 à 80 % des hommes et des femmes seront, dans leur vie, infectés au moins une fois par le papillomavirus humain, qui peut être responsable de plusieurs cancers, aussi bien féminins que masculins.

 

Comment se transmet le papillomavirus ?

La transmission du papillomavirus se fait lors des contacts et rapports intimes, même protégés, car il est très contagieux et se transmet par contact même sans pénétration, peu importe la nature de l’acte sexuel, et ce, à n’importe quel âge.

Le virus peut engendrer l’apparition de verrues génitales, gênantes physiquement et souvent psychologiquement.

Hommes et femmes peuvent être infectés, même si la plupart des hommes n’auront aucun symptôme : dans ce cas, ils sont “porteurs sains” et peuvent transmettre le virus aux femmes, qui sont plus à risque de développer des symptômes, voire des cancers.

 

Pourquoi est-il important de se faire vacciner ?

Plus de 6 000 cancers par an sont liés au papillomavirus. La vaccination est donc recommandée, chez les filles et chez les garçons, dès 11 ans et jusqu’à 19 ans.

Longtemps associé uniquement aux femmes, le papillomavirus concerne également les hommes qui peuvent le transmettre et, dans de rares cas, développer un cancer. Vacciner les hommes en plus des femmes est un des seuls moyens pour lutter contre la transmission du virus, qui s’effectue dans les deux sens.

Avec la mise en place d’une campagne de vaccination dans les collèges (publics et privés sous contrat volontaire), la vaccination est gratuite (l’accord des parents est demandé). Cette vaccination doit être faite, si possible, avant les premiers rapports sexuels, afin d’éviter la contamination : après le début de la vie sexuelle, le papilloma­virus est potentiellement déjà contracté. Plus tôt le vaccin est réalisé, plus il est efficace ! C’est un vaccin dit “préventif”. Deux doses dans un intervalle de 6 mois seront administrées pour un schéma vaccinal complet.

Des frottis de dépistage régulier restent nécessaires tout au long de la vie car ce vaccin ne protège pas de tous les virus responsables de cancers du col de l’utérus.

 

Papillomavirus, une affaire aussi masculine

Si, en général, les hommes contractent un papillomavirus asymptomatique et non dangereux pour eux-mêmes, certains peuvent développer des cancers, tels que ceux de la gorge, du pénis et de l’anus : ils représentent près de 1 800 cas par an. Or le vaccin n’est préconisé pour les hommes que depuis 2021 ! Quelques personnalités ont contribué à mieux faire connaître les risques pour les hommes, comme Michael Douglas, acteur américain ayant notamment joué dans certains films de l’univers Marvel : il a expliqué que son cancer de la gorge était dû au papillomavirus.
Le dépistage n’étant pas systématique chez les hommes (contrairement aux frottis chez les femmes, par exemple), il faut demander l’avis du médecin traitant dès les premières inquiétudes.

 

Texte : Bonne Santé Mutualiste


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